Plusieurs charges donnent droit à un crédit d’impôt en France :
Les cotisations syndicales versées par les salariés et les pensionnés
Les cotisations syndicales versées ouvrent droit à un crédit d’impôt égal à 66 % des sommes annuelles versées dans la limite de 1 % des traitements, salaires ou pensions.
Il faut inscrire case 7AC, 7AE ou 7AG de la déclaration 2042 RICI le total des cotisations versées dans l’année.
En cas d’option pour la déduction des frais réels, les cotisations syndicales s’ajoutent aux frais professionnels et dans ce cas, elles n’ouvrent plus droit à un crédit d’impôt.
Les frais de garde de jeunes enfants
Les sommes versées pour la garde des enfants de moins de 6 ans au 1er janvier 2019, ouvrent droit à un crédit d’impôt égal à 50 % des dépenses, lorsque les enfants sont gardés à l’extérieur du domicile. Aucune condition relative à l’exercice d’une activité professionnelle par le ou les parents des enfants pour lesquels les frais de garde sont engagés, n’est imposée.
Les frais de garde sont retenus dans la limite de 2 300 € maximum par enfant, donc 2 300 x 50 % = 1 150 € par enfant (la moitié pour un mineur en résidence alternée). Cette limite n’est pas proratisée si l’enfant a eu 6 ans au cours de l’année fiscale ou si la garde n’a duré qu’une partie de l’année.
Les aides perçues doivent être déduites de la base de calcul du crédit d’impôt, comme le complément libre choix du mode de la CAF (Caisse des allocations familiales), comme les aides versées par l’employeur (dans la limite de 1 830 €). Il faut aussi exclure les frais de repas et d’activités extérieures à la garderie. Néanmoins, le contribuable peut tenir compte des remboursements de frais versés à une assistante maternelle, dans la limite de 2,65 € par jour (chauffage, matériels d’éveil, consommation d’eau, etc.).